Forum privatisé. (fermeture le 09/05/18) forum passé en mode entrepôt à personnages, défouloir. inscription proscrite, tous les nouveaux membres seront immédiatement supprimés. le staff vous souhaite une bonne continuation et vous dit : à bientôt pour de nouvelles aventures !
MY FACE ? : elle fanning. LOCATION ? : derrière le comptoir, comme d'hab. CURRICULUM ? : serveuse dans un diner.
Sujet: insomnia Jeu 26 Mar - 13:39
INSOMNIA S1 #ASYLUM
huit-clos, quinze places, horrifique, forum interactif
INSOMNIA est un forum huit-clos, basé donc dans un seul lieu fermé. Pour circuler dans ce lieu, pas de catégories mais une carte interactive pour se rendre dans les différentes pièces de l'asile. Se déclinant par saison, variant à chaque fois de cadre, d'intrigue, de personnages, tout en gardant des similitudes, INSOMNIA a pour but d'immerger pleinement les joueurs dans son atmosphère avec notamment un sélecteur de thèmes afin que tous puissent choisir la couleur de leur interface ou encore une playlist (qu'on peut évidemment mettre en pause) de sons plongeant dans l'atmosphère du lieu.
La première saison se décline donc sur une dizaine de semaines. 15 personnages sont disponibles et 5 places sont libres pour créer de A à Z un personnage. Ce qu'il faut avant tout c'est être motivé et impliqué, au moins dans ces dix semaines ou jusqu'à ce que son personnage meure des mains du ou des meurtrier.s. Pas d'exigence pour les réponses, il faut juste que le jeu marche et aille aussi vite que les joueurs le peuvent.
Le forum est déjà plus ou moins prêt. Il ne manque que les joueurs pour réserver leurs personnages dans la liste. Pas besoin d'être super expérimenté, ni même d'avoir déjà joué en horrifique ; les nouveaux joueurs et les curieux sont les bienvenus pour une expérience qui pourrait bien leur plaire. Je vous joins donc à ce projet ; le casting complet de la saison une, le système de jeu, le règlement et évidemment -le contexte. J'espère vous voir nombreux à la suite de ce projet
le casting:
Graziella Oliveira – Melissa Fumero, 36 ans réservé par @theia Syndrôme de la grossesse spectrale. A été enceinte jeune et a fait une fausse couche. A été arrêtée alors qu'elle allaitait, un sourire glacial, un bébé qui avait disparu quelques semaines auparavant. Trompée par son mari, il a engagé un avocat et a conclu avec lui qu'il fallait qu'elle soit intégrée à l'asile pour s'en débarrasser. Suspectée de l'enlèvement de trois bébés au total.
Mary Wilson – Scott Eastwood, 31 ans réservé par @"Moses." Syndrôme de l'amnésie conjugale progressive. S'est réveillé un matin, le corps et les draps couverts de sang, les gyrophares au dehors faisant luir d'étranges couleurs la silhouette sans vie et charcutée de sa fiancée à ses côtés. Le black-out total et les souvenirs qui continuent de s'effacer chaque jour, alors qu'il s'est enfermé dans un mutisme inébranlable, et dans une violence sans nom lorsqu'on le pousse trop loin.
Lauralene Sandfield – Yetide Badaki, 38 ans Syndrôme de la magie vaudou. Il est dit qu'elle n'aurait curieusement pas supporté, dans sa chère ville de la Nouvelle-Orléans, de voir ses enfants abattus pour vol par les shériffs locaux. Qu'elle aurait haïe le regard vicieux de cette madame Cooper en voyant leurs corps chuter. Et qu'elle aurait eu recours à la magie ancestrale qu'elle maîtrise si bien, le vaudou, pour faire se consumer de l'intérieur et de l'extérieur les corps de la famille Cooper. Reconnue coupable, elle a été placé sous haute sécurité à l'asile, arborant sans cesse un foulard sur les yeux pour l'empêcher de croiser d'autres regards que celui de la mort qui l'attend doucement. N'a jamais été traitée par un psychiatre.
Wyatt Brudges – Leonel Mangieri, 26 ans réservé par @"PLÉIADES." Syndrôme de l'acouphène persistante. Souffre depuis sa jeunesse de ce qu'il qualifie d'une musique en fond, qui l'empêche de connaître le silence et l'irrite. En jouant avec ses amis, plus jeune, il a tué un chien, et s'est aperçu que cela faisait taire la musique quelques heures ; en grandissant, s'est penché sur l'herbe, s'en est entiché, et s'est mis à commettre une série phénoménale de meurtres pour faire taire la musique. A servi d'objets d'expérimentation par la suite à une ribambelle de scientifiques, ayant bidouillé son cerveau pour le rendre incapable de tenir dans ses mains le moindre objet, et ont réussi à retirer l'acouphène... Qui revient toutefois de temps en temps, quand il se sent en danger. N'a jamais été traité par un psychiatre.
Alicia Brookes – Teresa Seco, 26 ans Syndrôme de la sexualité violente. Marquisette à l'empire fortunée, héritière d'un empire parental, s'est mise à dix sept-ans à coucher avec son copain de l'époque. Un soir, se retrouve prise au piège de celui-ci et de six de ses amis, et rentre dépareillée, blessée et traumatisée. Parents qui l'écartent de la famille, la rejettent, et la laisse seule à ses démons. Moquée par tous les gens de son âge, s'emplit d'une fureur pure, et met le feu à la maison de l'un de ses violeurs pendant une de leurs soirées. On la retrouve en larme et en fou rire quelques heures plus tard, à côté du portail. Cinq des septs tortionnaires sont morts et elle est immédiatement transférée à l'asile. N'a jamais été traitée par un psychiatre.
Joseph Stendhal – Maluma, 30 ans. Syndrômes de manipulation psychique et des clones. Ancien soldat de l'armée américaine, s'est fait exclure de son régiment pour avoir mené un suicide collectif duquel il est le seul à avoir survécu. A l'impression que tous sont des ennemis, accorde donc peu sa confiance. Désir fondamental de créer un culte pour sa personne, mégalomane charmeur, embrigadant facilement les esprits les plus fragiles dans son sillon. Traitement lourd depuis des années visant à le ramollir. Cicatrice d'une mutilation scientifique ; langue découpée pour lui donner la forme d'une langue de serpent.
Kenneth Saum – Sean Faris, 34 ans. Syndrôme de présence. A conduit à la quarantaine complète de son petit village de Nouvelle-Angleterre quand il a assuré devant tous les habitants avoir entendu des menaces des décédés du village. Yeux vairons, a été poursuivi pour sorcellerie, et sur le bûcher, a déclaré faire face à plusieurs silhouettes en bas du tas de bois qui l'auraient nargué de leurs sourires immenses. Devenu figure emblématique de son village, a conduit aux suicides de plusieurs personnes en les y poussant, déclarant que c'est « ce que les fantômes ont demandé ». Arrêté en 1923, il est le dernier patient à arriver sur les lieux. Prétend croiser des silhouettes dangereuses.
Valerie Miller – Amy Winehouse, 32 ans. Syndrôme d'évanouissement. Valerie avait été internée en 1918 pour une succession d'événements étranges ; victime d'évanouissements répétés et imprévisibles, elle avait subi toutes les conséquences de cette curieuse maladie. Tout allait bien jusqu'à ce qu'en 1917, elle s'évanouisse au volant, provoquant la mort d'un jeune couple qui arrivait en face d'elle ; elle s'en sortit indemne, et fut attaquée en justice. Face à une peine de mort ou à un placement en institut, elle choisit la vie et fut envoyée ici. En 1925, profitant de l'échauffement des esprits face à la pénurie de nourriture, elle s'évada en compagnie de deux autres détenus. Depuis, elle court les murs sans jamais se faire apercevoir, ne pouvant quitter l'institut, son seul fournisseur de médicaments.
Mackenzie Johnson – William Moseley, 31 ans. Syndrôme de créativité sanguine. L'un des rares patients à qui la captivité a réellement profité : Mackenzie avait plus de sang qu'il n'en faut pour un seul humain, des démangeaisons insupportables et l'envie compulsive de s'en débarasser. Il fut interné après une fresque entière dessinée sur le mur de sa maison, fruit de plusieurs mois de travail, le pinceau encore sanguinolent. Il avait divorcé 5 ans auparavant, et c'est son fils de 11 ans qui avait appelé la police, soucieux de voir son père avec ce nombre grandissant de cicatrices, soucieux de sentir cette odeur métallique dans sa chambre. Il est l'un des évadés, et comme Valerie, continue d'arpenter les murs de l'asile pour s'alimenter en médicaments, ceux qui l'empêchent de se gratter et calment son sang ; et pour la nourriture, c'est un gros mangeur.
Nicholas Gravepark – David Gandy, 39 ans Chaleureux, jovial, bien attiré par Graziella. Cuisinier, majordome, un peu l'homme à tout faire. Vise la direction de l'asile. Ancien danseur dans un cabaret russe, Russie qui l'a expulsé après que des journaux locaux aient ébruité ses ébats avec un autre danseur. Ouïe hyper-développée, reconnaît les pas et les voix de n'importe qui à une cinquantaine de mètres.
Père William Gardner – Daniel Craig, 58 ans Sec, froid, profondément religieux. Instaure une ambiance quasiment militaire ; seconde tête de l'asile, dirige les équipes avec une main de fer et sans le gant de velours. A vu sa fille être accusée de sorcellerie et être brûlée vive il y a quelques années. Tendances suicidaires. Ne se laisse effrayer et démonter par absolument rien du tout. Peur viscérale de l'obscurité.
Soeur Wanitha Lackey – Madeleine Stowe, 61 ans Ancienne patiente de l'établissement, internée pour ses accès de colère qui l'avaient menée à assassiner son mari infidèle et une de ses maîtresses. S'était illustrée dans les émeutes de 1903 en calmant le jeu et en menant les troupes à la fin de la violence. Poste offert en contrepartie d'un traitement médicamenteux assommant et d'une conversion à l'Eglise. Ne croit guères en sa religion, autoritaire, côté insidieux dans la manipulation des esprits les plus faibles. Quelques accès de violence demeurent.
Soeur Pamela White – Anne Winters, 28 ans Dans l'établissement depuis quatre ans, a remplacé une sœur qui aurait eu des relations frivoles avec un patient (occupe le poste surnommé « Soeur maudite »). Dévouée, naïve, a une fascination malsaine pour les hommes internés. Frivole qui le cache. Fille de bonne famille, première amadouée par Joseph Stendhal dans son idée d'un culte ; son bras droit, lui garantissant une protection secrète, diminuant ses traitements et prête à tout pour se faire accepter par ses pairs. A été accusée en 1925 d'être celle qui a laissé s'échapper trois détenus ; depuis, a pour but ultime de les retrouver et de leur administrer une punition terrible.
Marquise Widdleton – Angelina Jolie, 41 ans Affectée à la sécurité par son supérieur, Marquise est la policière classique. Ambitieuse, dévouée, l'oeil partout, la matraque facile, le courage... et le côté ripou. Dans l'asile depuis près de cinq ans, Marquise est à l'origine de tout un trafic de médicaments et de drogues avec les patients. Il n'est pas rare de la voir se balader le soir, la matraque heurtant les barreaux des « chambres » dans un cliquetis métallique répété, et la main agile qui balance un sachet dans une cellule et récupère discrètement ce qu'on lui doit. Marquise, elle hait les enfants, elle est stérile et son autre némésis, c'est la religion ; alors elle déteste encore plus quand les Soeurs ou le Père lui donne des ordres sur un ton cassant.
Scott Burrows – Alan Ritchson, 37 ans Psychiatre de l'institut depuis quelques mois seulement, il terrifie, terrorise, tout le monde, même les sœurs. Le ton cassant, la cigarette facile (surtout en pleine nuit, il s'enfile presque un paquet), le docteur Burrows a la fâcheuse réputation de refaire le cerveau de ses patients... Au propre comme au figuré. Plusieurs personnes étant déjà venues le voir ont parlé d'une insomnie brutale, et se sont réveillées molles, les mouvements atténués, les pensées moins fugaces et un mal de crâne incroyable. D'aucuns disent que Scott prépare un dossier sur le cerveau des plus grands malades d'Amériques, et qu'il tirerait sa documentation d'expérimentations farfelues sur les patients de l'Institut.
système de jeu:
Système de jeu. UN, chaque joueur encore vivant se voit confier au début de chaque semaine de jeu un ensemble de missions à réaliser durant la semaine en cours. Réaliser ces missions est important pour le déroulé de l'intrigue ; il est donc préférable de toutes les lancer durant la semaine et de les terminer rapidement. Il ne faut donc pas hésiter à faire un sujet en un nombre réduit de réponses pour pouvoir faire avancer le jeu. DEUX, il est recommandé aux joueurs de lancer un maximum de sujets sans que le maître du jeu en soit à l'initiative. Cela permet de creuser les personnages ; de plus, des secrets ont été confiés à chacun des joueurs, et découvrir un secret permet de creuser l'intrigue. Chaque secret découvert vous fait progresser dans le classement des joueurs, divulgué à la fin de la saison. TROIS, les catégories ont été masquées sur le forum. Le seul moyen d'accéder aux différentes pièces de l'asile est d'utiliser la carte interactive trouvable sur la page d'accueil. Certains endroits contiennent eux-mêmes des facultés cachées que peut déclencher le maître du jeu au cours d'un sujet. QUATRE, tous les personnages ont des facultés/spécificités qui leur sont propres. N'hésitez pas à jouer là-dessus et n'oublier pas de les inclure dans vos sujets. CINC, les personnages décédés rejoignent le groupe des Fantômes. Ils peuvent continuer d'interagir avec les vivants (en n'oubliant pas que leur rencontre provoque toujours un peu d'effroi), et obtiennent la possibilité de se tuer à nouveau les uns les autres, sans conséquence ; le meurtre d'un spectre entraîne la fin du rp de sa mort, mais il revient à la vie pour les autres sujets. SIS, le personnel est libre d'infliger des punitions aux patients s'ils estiment qu'ils ont transgressé des règles de l'institut. SET, si un membre pense avoir déniché l'identité d'un ou des meurtrier(s), il peut envoyer un mp au Maître du Jeu. Nous demandons le silence, par souci de fair-play, auprès des autres joueurs ; si tous les joueurs ont communiqué par mp l'identité d'un meurtrier, celui-ci est hors-jeu et la trame de la saison change. Chaque joueur ne peut envoyer que deux accusations par meurtrier ; au-delà, sa parole n'est plus prise en compte. UIT, les joueurs sont évidemment libres de tisser des liens amicaux / amoureux / rivaux. A la fin de chaque rp, ils peuvent donc renseigner sous balise [hide] un nombre de cœurs (symbolisant l'affection) qu'ils gagnent ou perdent pour leur partenaire. L'affection que les personnages ont les uns pour les autres est renseignée dans leur signature et mise à jour à la fin de chaque sujet par le maître du jeu. NOEF, si les personnages atteignent 10 cœurs ou au contraire, 0 cœur, cela peut éventuellement débloquer une mission spéciale qui pourrait sceller un lien particulier entre eux. DIS, pour le bon déroulement du jeu merci de : ne pas divulguer vos secrets, ne pas divulguer vos missions, ne pas divulguer vos suppositions sur l'identité du/des tueur(s). Cela uniquement pour que le jeu soit une expérience complète pour chacun !
règlement:
Le règlement. UN, pas de règles concernant les avatars et les pseudos. Ils sont choisis par le maître du Jeu au lancement de chaque saison. Cinq places sont considérées libres pour créer de A à Z des personnages. Si vous voulez prendre une de ces places, merci de contacter .CHARLES sur Bazzart ! DEUX, tous les propos psychophobes, homophobes, transphobes, racistes ou sexuels seront sévérement punis. Le forum étant un lieu interdit aux moins de 18 ans, vous pouvez pratiquer l'écriture de rps violents ou à caractère sexuel, mais uniquement dans les parties de jeu et en indiquant dans le titre de quoi il s'agit. (exemple : titre. tw : relation sexuelle, meurtre, torture, etc). TROIS, pour que le jeu avance VITE il vous est demandé de compléter au minimum un rp par semaine. Il n'y a aucune règle concernant le nombre de mots, ni le nombre de réponses dans un sujet : le but est uniquement d'avancer de façon régulière et que votre personnage soit en évolution perpétuelle. QUATRE, pour ce qui est des absences, merci de ne pas être absent plus de deux semaines. Au-delà de ce délai, votre personnage est immédiatement tué et rejoint les Spectres. Pensez à vos partenaires de jeu qui guettent avec impatience chacune de vos réponses, pensez au jeu qui lui-même est ralenti du fait de votre absence ; la saison ne dure généralement pas plus de deux mois et il vous est demandé plusieurs réponses par semaine ; c'est un rythme tenable si on s'y consacre, admettons, une heure, trois jours dans la semaine. CINC, en prenant un personnage, vous admettez pleinement le fait que sa survie puisse être compromise à n'importe quel instant et vous acceptez de réaliser les missions confiées par le maître du jeu. Chaque saison est une intrigue rédigée auparavant, et toute mission non réalisée peut compromettre le déroulé. SIS, avant l'ouverture du jeu, vous avez 10 jours pour vous approprier le personnage, les lieux, l'ambiance du forum. Vous pouvez évidemment rédiger des rps durant cette période. SET, à la fin de chaque saison, une page de recommandations et de satisfaction est créée ; merci, joueur ou spectateur, d'y répondre. C'est rapide, et cela permet d'améliorer constamment INSOMNIA d'une saison à une autre. UIT, le déroulé de la saison Asylum est située en 1926 ; évitez donc les anachronismes du genre téléphone portable, réseaux sociaux, et coetera. Une annexe avec le contexte historique est disponible afin de mieux vous intégrer dans l'univers.
organisation de l'asile:
ANNEXES ORGANISATION D'UNE JOURNÉE. 06H00 : réveil de tous et de toutes. Les filles vont à la douche pendant que les garçons déjeunent en bas, et vice-versa à 06H30. Les patients sont ensuite libres dans la salle commune (sous la surveillance des Sœurs, à tour de rôle), (jusqu'à 09H00 le Dimanche, le Père faisant une messe obligatoire de 09H00 à 11H00) jusqu'au déjeuner, servi à 12H30 pour tous et toutes. Le mercredi après-midi, tous vont dehors avec les Sœurs et Nicholas, ils ne rentrent qu'à 18H00 pour aller dans la salle commune jusqu'au dîner, servi à 19H30. A 20H15, ils se rendent tous à la salle commune. A 22H00, chaque sœur conduit un groupe (hommes ou femmes) jusqu'à leurs cellules, conduit la prière du soir, puis retourne dans sa chambre. Juste après, Marquise passe fermer les cellules des hommes, pendant que sœur Wanitha, après avoir récupéré les clefs dans sa chambre, ferme les cellules des femmes. La porte du Père est ouverte lorsqu'il est disponible, fermée lorsqu'il est occupé et verrouillée quand il ne faut pas le déranger. Le bureau de Scott est toujours ouvert s'il est dedans. Les Sœurs effectuent des rondes entre 23H00 et 02H00.
contexte asylum:
Quelques cris viennent faire couler leurs teintes sur la nuit noire. La lune est déjà bien levée au dessus du St-Thomas Asylum et la fraîcheur de l'Ohio en cet été 1925 fait vrombir les herbes des champs. Les hurlements continuent, se répercutent sur le lac avoisinant, créent des ondes, et réveille la Soeur Janice. Mécaniquement, elle enfile ses pantoufles, se saisit de son bâton de Dieu, et claque sa porte ; ses pas la mènent à un couloir sombre, succession de cellules desquelles s'échappent quelques bras et des supplications incessantes. « Soeur Janice, par pitié, aidez-nous ! » ; « Ma Soeur, c'est terrible ! ». Elle grogne, se heurte aux membres, les dépasse, se sent attirée vers les cellules et livre des coups de bâton. Fraie son chemin, avance, et soudainement, ses yeux s'emplissent d'horreur. Une porte ouverte. La cellule de la Sainte-Brûlée, cette femme à moitié calcinée pour sorcellerie par son village et qui s'est retrouvée jetée ici. Le ton dur, le visage ferme et dual. Le corps jeté au sol, dans une flaque de sang, véritable boucherie qui a repeint les murs. « Oh mon Dieu... Que s'est-il passé ici ? » N'ose pas se retourner, fixe les yeux vides de la Sainte-Brûlée, son visage décimé, sa peau transpercée. « Quelqu'un peut-il seulement m'expliquer ? » L'horreur dans sa voix, les yeux globuleux grands ouverts. Elle pivote, compte s'adresser à eux, punir les coupables. Mais la lame argentée qui se dresse face à elle lui coupe le visage en deux parties distinctes, l'étouffe dans un dernier sanglot, un dernier blasphème.
Début 1926, les feux d'artifice au dehors continuent de répandre leurs traînées de poudre. Pratique archaïque, jure le Père dans son bureau, agacé de ne pas pouvoir penser en silence. Depuis les événements de l'été, cette série de meurtres et les trois patients en cavale, St-Thomas subit une terrible couverture des journaux du pays. On leur confie de moins en moins de malades, de moins en moins de frères et de sœurs prêts à se dévouer à la surveillance des malades, la nourriture se fait de plus en plus rare car chère. On frappe à son bureau. C'est la Sœur Marylise, l'une des rares personnes à être restées l'épauler. Ses yeux sont exorbités, elle a le souffle rapide. « Mon Père... C'est encore arrivé. » L'effroi sur son visage suffit à expliquer. « Je m'en vais au matin. » Elle tourne les talons, et il remarque le sang sur ses semelles, confirmant ses soupçons. La tuerie recommence. Et à ce rythme-là, ils y passeront bientôt tous.